Иностранные известия о восстание Степана Разина   ::   А. Г. Маньков под редакцией

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Le bruit a couru pareillement, que le Roy de Perse est d'intelligence avec le Chef des Rebelles, et qu'il avoit promis de luy envoyer du Secours: mais les Nouvelles qu'on regoit, sur ce sujet, ne sont pas des plus asseurees, et presentement on n'a aucune certitude de I'estat des choses de ce costela.

Au commancement du mois dernier, on eut a vis que les Soulevez, continuans leurs Progrez, avoyent reduit le Grand Due, qui craig-noit une Revolution generale, a proposer un Accomodement a leur General, et que celuici, enfle de ses Conquests, avoit refuse d'y entendre; avant qu'on luy eust accorde plusieurs Demandes insolentes, que vous avez, peut estre sceues: a sgavoir, qu'on le reconnust sous le Titre de Prince d'Astrakan, et des autres Lieux dont il s'estoit rendu Maitre, qu'on luy fist payer deux millions d'or, pour en regaler les Troupes, qu'on luy abandonnat 20 Personnes qu'il nommeroit, et qu'on retablist un Patriarche qui estoit depose depuis quelques annees: terminant ces Propositions par la protestation de poursuivre, cependant, ses Victoires, autant que la Fortune le favoriseroit, de maniere que le Grand Due, intimide d'une si fiere Reponse, et se tenant peu asseure dans Moscow, se preparoit a en partir pour chercher un Azile a Archangel, sur la Mer Blanche, 011 les Marchands de plusieurs Nations, se disposoyent aussi, a le suivre, avec ce qu'ils pourroyent emporter de meilleur.

Depuis on a mande que les principaux Officiers de Moscovie, s'estans mis en campagne, pour le combatre, il les avoit defaits, en sorte que poursuivant sa pointe avec toute la facilite possible, il avoit, ensuite ajoute a la conqueste du Royaume de Cazan, celle de quelqu'autres Principautez: et que plusieurs Officiers de Г Armee du Grand Due, s'estoyent jettez dans la sienne, composee, entr'autres, de Tartares, et de Cosaques, et d'Officiers Allemands, tellement qu'il n'estoit reste aupres de sa Personne, que quelques Hauts Officiers, non moins consternez que luy, ne sgachans que resoudre en une conjoncture, ou la fortune sembloit les avoir abandonnez a la discretion des Soulevez, qui d'ailleurs se promettoyent d'estre secourus par des Puissances Etrangeres.

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