Les paroles de 142 chansons   ::   Brel Jacques

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it depuis toujours

Cerclée de serpents et de plantes

Parmi les livres de Dutourd



L'âge idiot

Paroles: Jacques Brel 1966 "Jef"

L'âge idiot, c'est à vingt fleurs

Quand le ventre brûle de faim

Qu'on croit se laver le cœur

Rien qu'en se lavant les mains

Qu'on a les yeux plus grands qu'le ventre

Qu'on a les yeux plus grands qu'le cœur

Qu'on a le cœur encore trop tendre

Qu'on a les yeux encore pleins d'fleurs

Mais qu'on sent bon les champs de luzerne

L'odeur des tambours mal battus

Qu'on sent les clairons refroidis

Et les lits de petite vertu

Et qu'on s'endort toutes les nuits

Dans les casernes

L'âge idiot, c'est à trente fleurs

Quand le ventre prend naissance

Quand le ventre prend puissance

Qu'il vous grignote le cœur

Quand les yeux se font plus lourds

Quand les yeux marquent les heures

Eux qui savent qu'à trente fleurs

Commence le compte à rebours

Qu'on r'jette les vieux dans leur caverne

Qu'on offre à Dieu des bonnets d'âne

Mais que le soir on s'allume des feux

En frottant deux cœurs de femmes

Et qu'on regrette déjà un peu

Le temps des casernes

L'âge idiot c'est soixante fleurs

Quand le ventre se ballotte

Quand le ventre ventripote

Qu'il vous a bouffé le cœur

Quand les yeux n'ont plus de larmes

Quand les yeux tombent en neige

Quand les yeux perdent leurs pièges

Quand les yeux rendent les armes

Qu'on se ressent de ses amours

Mais qu'on se sent des patiences

Pour des vieilles sur le retour

Ou des trop jeunes en partance

Et qu'on se croit protégé

Par les casernes

L'âge d'or c'est quand on meurt

Qu'on se couche sous son ventre

Qu'on se cache sous sonventre

Les mains protégeant le cœur

Qu'on a les yeux enfin ouverts

Mais qu'on ne se regarde plus

Qu'on regarde la lumière

Et ses nuages pendus

L'âge d'or c'est après l'enfer

C'est après l'âge d'argent

On redevient petit enfant

Dedans le ventre de la terre

L'âge d'or c'est quand on dort

Dans sa dernière caserne



L'air de la bêtise

Paroles et Musique: Jacques Brel 1957

Extrait du célèbre opéra "La vie quotidienne"

Voici l’air fameux z-entre tous: L'air de la bêtise

Mère des gens sans inquiétude

Mère de ceux que l'on dit forts

Mère des saintes habitudes

Princesse des gens sans remords

Salut à toi, dame Bêtise

Toi dont le règne est méconnu

Salut à toi, Dame Bêtise

Mais dis-le moi, comment fais-tu

Pour avoir tant d'amants

Et tant de fiancés

Tant de représentants

Et tant de prisonniers

Pour tisser de tes mains

Tant de malentendus

Et faire croire aux crétins

Que nous sommes vaincus

Pour fleurir notre vie

De basses révérences

De mesquines envies

De noble intolérance

De mesquines envies

De noble intolérance

De mesquines envies

De noble intolérance

Mère de nos femmes fatales

Mère des mariages de raison

Mère des filles à succursales

Princesse pâle du vison

Salut à toi, Dame Bêtise

Toi dont le règne est méconnu

Salut à toi, Dame Bêtise

Mais dis moi, comment fais-tu

Pour que point l'on ne voie

Le sourire entendu

Qui fera de vous et moi

De très nobles cocus

Pour nous faire oublier

Que les putains, les vraies

Sont celles qui font payer

Pas avant, mais après

Pour qu'il puisse m'arriver

De croiser certains soirs

Ton regard familier

Au fond de mon miroir

Ton regard familier

Au fond de mon miroir

Ton regard familier

Au fond de mon miroir.



L'amour est mort

Paroles: Jacques Brel.

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