Les paroles de 142 chansons   ::   Brel Jacques

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{au Refrain}

Lalala la lalala



La ville s'endormait

Paroles et Musique: Jacques Brel 1977

La ville s'endormait

Et j'en oublie le nom

Sur le fleuve en amont

Un coin de ciel brûlait

La ville s'endormait

Et j'en oublie le nom

Et la nuit peu à peu

Et le temps arrêté

Et mon cheval boueux

Et mon corps fatigué

Et la nuit bleu à bleu

Et l'eau d'une fontaine

Et quelques cris de haine

Versés par quelques vieux

Sur de plus vieilles qu'eux

Dont le corps s'ensommeille

La ville s'endormait

Et j'en oublie le nom

Sur le fleuve en amont

Un coin de ciel brûlait

La ville s'endormait

Et j'en oublie le nom

Et mon cheval qui boit

Et moi qui le regarde

Et ma soif qui prend garde

Qu'elle ne se voit pas

Et la fontaine chante

Et la fatigue plante

Son couteau dans mes reins

Et je fais celui-là

Qui est son souverain

On m'attend quelque part

Comme on attend le roi

Mais on ne m'attend point

Je sais, depuis déjà

Que l'on meurt de hasard

En allongeant le pas

La ville s'endormait

Et j'en oublie le nom

Sur le fleuve en amont

Un coin de ciel brûlait

La ville s'endormait

Et j'en oublie le nom

Il est vrai que parfois près du soir

Les oiseaux ressemblent à des vagues

Et les vagues aux oiseaux

Et les hommes aux rires

Et les rires aux sanglots

Il est vrai que souvent

La mer se désenchante

Je veux dire en cela

Qu'elle chante

D'autres chants

Que ceux que la mer chante

Dans les livres d'enfants

Mais les femmes toujours

Ne ressemblent qu'aux femmes

Et d'entre elles les connes

Ne ressemblent qu'aux connes

Et je ne suis pas bien sûr

Comme chante un certain

Qu'elles soient l'avenir de l'homme

La ville s'endormait

Et j'en oublie le nom

Sur le fleuve en amont

Un coin de ciel brûlait

La ville s'endormait

Et j'en oublie le nom

Et vous êtes passée

Demoiselle inconnue

A deux doigts d'être nue

Sous le lin qui dansait



La, la, la

Paroles et Musique: Jacques Brel 1967

Quand je s’rai vieux, je s’rai insupportable

Sauf pour mon lit et mon maigre passé

Mon chien s’ra mort, ma barbe s’ra minable

Toutes mes morues m'auront laissé tomber

J'habiterai une quelconque Belgique

Qui m'insultera tout autant que maintenant

Quand je lui chant’rai: Vive la République!

Vive les Belgiens! Merde, pour les flamingants

La… la… la…

La… la… la…

Je serai fui comme un vieil hôpital

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