Les paroles de 142 chansons   ::   Brel Jacques

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Qui est son souverain

On m'attend quelque part

Comme on attend le roi

Mais on ne m'attend point

Je sais, depuis déjà

Que l'on meurt de hasard

En allongeant le pas

La ville s'endormait

Et j'en oublie le nom

Sur le fleuve en amont

Un coin de ciel brûlait

La ville s'endormait

Et j'en oublie le nom

Il est vrai que parfois près du soir

Les oiseaux ressemblent à des vagues

Et les vagues aux oiseaux

Et les hommes aux rires

Et les rires aux sanglots

Il est vrai que souvent

La mer se désenchante

Je veux dire en cela

Qu'elle chante

D'autres chants

Que ceux que la mer chante

Dans les livres d'enfants

Mais les femmes toujours

Ne ressemblent qu'aux femmes

Et d'entre elles les connes

Ne ressemblent qu'aux connes

Et je ne suis pas bien sûr

Comme chante un certain

Qu'elles soient l'avenir de l'homme

La ville s'endormait

Et j'en oublie le nom

Sur le fleuve en amont

Un coin de ciel brûlait

La ville s'endormait

Et j'en oublie le nom

Et vous êtes passée

Demoiselle inconnue

A deux doigts d'être nue

Sous le lin qui dansait



La, la, la

Paroles et Musique: Jacques Brel 1967

Quand je s’rai vieux, je s’rai insupportable

Sauf pour mon lit et mon maigre passé

Mon chien s’ra mort, ma barbe s’ra minable

Toutes mes morues m'auront laissé tomber

J'habiterai une quelconque Belgique

Qui m'insultera tout autant que maintenant

Quand je lui chant’rai: Vive la République!

Vive les Belgiens! Merde, pour les flamingants

La… la… la…

La… la… la…

Je serai fui comme un vieil hôpital

Par tous les ventres d’haute société

Je boirai donc seul, ma pension de cigale

Il faut bien être lorsque l'on a été

Je ne s’rai reçu qu’par les chats du quartier

A leur festin pour qu'ils ne soient pas treize

Mais j'y chanterai sur une simple chaise

J'y chanterai après le rat crevé

Messieurs, dans le lit de la Marquise

C'était moi, les quatre-vingts chasseurs

La… la… la…

Quand viendra l'heure imbécile et fatale

Où il paraît que quelqu'un nous appelle

J'insulterai le flic sacerdotal

Penché vers moi comme un larbin du ciel

Et j’mourirai, cerné de rigolos

En me disant qu'il était chouette, Voltaire

Et qu’si y en a des, qui ont une plume au chapeau

Y en a des, qui ont une plume dans le derrière

La… la… la…

La… la… la…

Quand je s’rai vieux, je s’rai insupportable

Sauf pour mon lit et mon maigre passé

Mon chien s’ra mort, ma barbe s’ra minable

Toutes mes morues m'auront laissé tomber



Le bon Dieu

Paroles et Musique: Jacques Brel 1977

note: Extrait de la comédie musicale "Vilebrequin".

Toi

Toi, si t’étais l’bon Dieu

Tu f’rais valser les vieux

Aux étoiles

Toi

Toi, si t’étais l’bon Dieu

Tu allumerais des bals

Pour les gueux

Toi

Toi, si t’étais l’bon Dieu

Tu n’s’rais pas économe

De ciel bleu

Mais

Tu n'es pas l'bon Dieu

Toi, tu es beaucoup mieux

Tu es un homme

Tu es un homme

Tu es un homme



Le cheval

Paroles: Jacques Brel. Musique: Gérard Jouannest 1967

autres interprètes: Les Croquants (1999)

J'étais vraiment, j'étais bien plus heureux

Bien plus heureux avant, quand j'étais ch’val

Que je traînais, Madame, votre landau

Jolie Madame, dans les rues de Bordeaux

Mais tu as voulu que je sois ton amant

Tu as même voulu que je quitte ma jument

Je n'étais qu'un cheval oui, oui, mais tu en as profité

Par amour pour toi, je me suis déjumenté.

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