Les paroles de 142 chansons   ::   Brel Jacques

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la trompette et le clairon

Tout en préférant le clairon

Qu'est une trompette en uniforme

Mon ami est une valeur sûre

Qui dit souvent, sans prétention

Qu'à la minceur des épluchures

On voit la grandeur des nations

Subséquemment, subséquemment

Subséquemment que j'comprends pas

Pourquoi souvent, ses compagnons

L'appellent

L'appellent

Caporal casse-pompon

Mon ami est un doux poète

Dans son jardin, quand vient l'été

Faut le voir planter ses mitraillettes

Ou bien creuser ses petites tranchées

Mon ami est homme plein d'humour

C’est lui, c’est lui qui a trouvé ce bon mot

Que je vous raconte à mon tour:

"Ich slaffen at si auuz wihr prellen zie"

Subséquemment, subséquemment

Subséquemment que j'comprends pas

Pourquoi souvent, ses compagnons

L'appellent

L'appellent

Caporal casse-pompon

Mon ami est un doux rêveur

Pour lui Paris, c'est une caserne

Et Berlin, un petit champ de fleurs

Qui va de Moscou à l'Auvergne

Son rêve: revoir Paris au printemps

Redéfiler à la tête de son groupe

En chantant comme tous les vingt-cinq ans:

"Baisse ta gaine Gretchen que je baise ta croupe (ein, zwei)"

Subséquemment, subséquemment

Subséquemment que nous ne comprenons

Comment nos amis les Franzosen

Ils osent, ils osent l'appeler

Caporal casse-pompon (ein, zwei)



Ces gens-là

Paroles et Musique: Jacques Brel 1966

autres interprètes: Ange (1977), Michel Delpech, Noir Désir (1998)

D’abord, d’abord, y a l’aîné

Lui qui est comme un melon

Lui qui a un gros nez

Lui qui sait plus son nom

Monsieur tellement qu'y boit

Tellement qu'il a bu

Qui fait rien de ses dix doigts

Mais lui qui n'en peut plus

Lui qui est complètement cuit

Et qui s'prend pour le roi

Qui se saoule toutes les nuits

Avec du mauvais vin

Mais qu'on retrouve matin

Dans l'église qui roupille

Raide comme une saillie

Blanc comme un cierge de Pâques

Et puis qui balbutie

Et qui a l'œil qui divague

Faut vous dire, Monsieur

Que chez ces gens-là

On ne pense pas, Monsieur

On ne pense pas, on prie

Et puis, y a l'autre

Des carottes dans les cheveux

Qu'a jamais vu un peigne

Qu'est méchant comme une teigne

Même qu'il donnerait sa chemise

A des pauvres gens heureux

Qui a marié la Denise

Une fille de la ville

Enfin d'une autre ville

Et que c'est pas fini

Qui fait ses p'tites affaires

Avec son p'tit chapeau

Avec son p'tit manteau

Avec sa p'tite auto

Qu'aimerait bien avoir l'air

Mais qui a pas l'air du tout

Faut pas jouer les riches

Quand on n'a pas le sou

Faut vous dire, Monsieur

Que chez ces gens-là

On n'vit pas, Monsieur

On n'vit pas, on triche

Et puis, il y a les autres

La mère qui ne dit rien

Ou bien n'importe quoi

Et du soir au matin

Sous sa belle gueule d'apôtre

Et dans son cadre en bois

Y a la moustache du père

Qui est mort d'une glissade

Et qui r'garde son troupeau

Bouffer la soupe froide

Et ça fait des grands flchss

Et ça fait des grands flchss

Et puis y a la toute vieille

Qu'en finit pas d'vibrer

Et qu'on attend qu'elle crève

Vu qu'c'est elle qu'a l'oseille

Et qu'on n'écoute même pas

C'que ses pauvres mains racontent

Faut vous dire, Monsieur

Que chez ces gens-là

On n'cause pas, Monsieur

On n'cause pas, on compte

Et puis et puis

Et puis il y a Frida

Qui est belle comme un soleil

Et qui m'aime pareil

Que moi j'aime Frida

Même qu'on se dit souvent

Qu'on aura une maison

Avec des tas de fenêtres

Avec presque pas de murs

Et qu'on vivra dedans

Et qu'il fera

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